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Le Burkina Faso et le Mali ont émis un communiqué conjoint réaffirmant leur solidarité envers la junte militaire qui a renversé le président au pouvoir. Alors que la CEDEAO a sanctionné les putschistes et leur a accordé un délai de 15 jours pour rétablir l’ordre constitutionnel, les deux pays ont exprimé leur refus d’appliquer ces sanctions et ont averti que toute intervention militaire au Niger serait considérée comme une « déclaration de guerre » envers eux.
Le communiqué a été lu par le Ministre en charge de la communication, porte-parole du gouvernement Burkinabè, et souligne la position ferme du Burkina Faso et du Mali envers la junte militaire qui a renversé le gouvernement démocratiquement élu dans le pays voisin. Malgré les sanctions imposées par la CEDEAO en réponse au coup d’État, les deux pays ont déclaré qu’ils soutiendront la junte et refusent de se conformer aux sanctions.
La CEDEAO avait pris des mesures strictes envers les putschistes, exigeant le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans les 15 jours et imposant des sanctions économiques et diplomatiques. Cependant, le Burkina Faso et le Mali semblent prendre le parti de la junte militaire, soulevant ainsi des tensions au sein de la communauté régionale.
Le refus d’appliquer les sanctions de la CEDEAO reflète une divergence d’opinions parmi les pays membres de l’organisation régionale quant à la meilleure approche pour résoudre la crise politique dans la région. Les déclarations du Burkina Faso et du Mali, qualifiant toute intervention militaire au Niger de « déclaration de guerre », soulèvent des préoccupations quant à la stabilité et à la sécurité dans la région.
La situation politique dans la région du Sahel reste complexe et instable, avec des défis de sécurité et de gouvernance persistants. Alors que la communauté internationale cherche à promouvoir la démocratie et l’État de droit, le soutien exprimé par le Burkina Faso et le Mali envers la junte militaire peut susciter des inquiétudes quant aux perspectives d’une résolution pacifique de la crise.
Dans ce contexte, il est essentiel que les pays membres de la CEDEAO continuent de dialoguer et de coopérer pour trouver des solutions durables à la situation dans la région du Sahel. La stabilité et la sécurité dans ces pays sont d’une importance cruciale pour la paix et le développement de la région dans son ensemble.
le Burkina Faso et le Mali ont exprimé leur soutien à la junte militaire au pouvoir à Niamé, qui a renversé le président au pouvoir , refusant ainsi d’appliquer les sanctions de la CEDEAO. Alors que la crise politique dans la région du Sahel persiste, il est essentiel que les pays membres de la CEDEAO continuent de travailler ensemble pour trouver des solutions pacifiques et durables pour assurer la stabilité et la sécurité dans la région