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Vingt combattants présumés de l’État islamique ont profité du tremblement de terre pour s’échapper
Une vingtaine de combattants présumés de l’État islamique (EI) se sont échappés de la prison militaire de Rajo, en Syrie, à la suite du tremblement de terre qui a touché la région lundi, selon une source de l’établissement.
« À la suite du tremblement de terre, qui a touché Rajo, les prisonniers ont lancé une mutinerie et pris le contrôle de certaines parties de la prison », a déclaré la source à l’Agence France-Presse. « Une vingtaine de prisonniers se sont échappés (…) On pense qu’il s’agit de membres de l’EI », a ajouté cette source, qui n’a pas souhaité être identifiée.
Située dans une zone rebelle près de la frontière turque dans le nord-ouest de la Syrie, la prison de Rajo est contrôlée par les forces pro-turques. Elle compte quelque 2 000 détenus, dont environ 1 300 soupçonnés d’avoir combattu pour l’EI, a précisé la source. Elle abrite également des combattants kurdes.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG basée à Londres qui dispose d’un vaste réseau de sources dans le pays déchiré par la guerre, a confirmé la survenue d’une mutinerie mais s’est dit incapable de dire si des prisonniers s’étaient échappés.
Le séisme de magnitude 7,8, dont l’épicentre était situé à moins de 100 km de Rajo, près de Gaziantep en Turquie, a affaibli les portes et les murs de la prison, a précisé la source.
