Près de 2 200 personnes ont été arrêtées ces dernières semaines lors de manifestations pro-palestiniennes sur les campus universitaires des États-Unis. La police a parfois utilisé du matériel anti-émeute, des véhicules blindés et des grenades assourdissantes pour démanteler des campements de tentes et des bâtiments occupés.
Les autorités ont déclaré qu’un officier a accidentellement tiré avec son arme à feu à l’intérieur d’un bâtiment administratif de l’Université de Columbia, alors qu’il tentait d’évacuer des manifestants qui y campaient.
Le NYPD (New York Police Department) a indiqué jeudi que personne n’avait été blessé par l’erreur de l’officier mardi soir à l’intérieur du Hamilton Hall sur le campus de Columbia. Il essayait d’utiliser la lampe torche attachée à son arme à feu, mais a tiré accidentellement une seule balle qui a atteint un cadre mural.
Les responsables ont précisé qu’il y avait d’autres officiers sur place mais aucun étudiant à proximité immédiate. Les images des caméras corporelles montrent le moment où l’arme de l’officier s’est déclenchée, mais le bureau du procureur de district mène un examen, ce qui est une procédure standard.
Plus de 100 personnes ont été arrêtées lors de l’intervention à Columbia, ce qui ne représente qu’une fraction du total des arrestations liées aux récentes manifestations sur les campus concernant la guerre entre Israël et le Hamas. Un décompte de l’Associated Press a enregistré au moins 56 incidents d’arrestations dans 43 universités ou collèges américains différents depuis le 18 avril. Ces chiffres sont basés sur les reportages de l’AP et les déclarations des universités et des forces de l’ordre