Un Parcours Académique Exceptionnel À l’état civil, il s’appelle Ouassagari Bio Sika Abdel Kamel. Né le 27 août 1978 à Kérou, dans le département de l’Atacora au Bénin, il s’est rapidement distingué par son brillant parcours académique. Détenteur d’un diplôme de Master en Genre et Gestion de Projet de Développement, d’une Licence en Sociologie et d’un Diplôme de Technicien Supérieur en Épidémiologie et Biostatistique, il a fait ses études dans des institutions prestigieuses comme l’Institut de Santé Publique de Niamey au Niger et l’Université d’Abomey Calavi au Bénin. Son engagement pour le bien-être social s’est manifesté très tôt, dès ses années universitaires où il a occupé des postes de responsabilité, notamment en tant que Président des Élèves et Étudiants Béninois au Niger (AEEBN).
Un Engagement Professionnel au Service de la Nation Ouassagari Kamel a débuté sa carrière professionnelle dans les zones périphériques comme statisticien de la Zone Sanitaire de Natitingou-Boukombe-Toucountouna, avant de gravir les échelons au sein des cabinets ministériels. Son expérience s’étend des postes d’Attaché de Cabinet du Ministre du Travail et de la Fonction Publique, à celui d’Assistant au Ministère de la Jeunesse des Sports et Loisirs, de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, ainsi que du Ministère chargé de l’Emploi des Jeunes. Il a également été chef du département de Planification et Suivi-Évaluation à l’Agence Béninoise de Sécurité Sanitaire des Aliments (ABSSA) et a servi à la Direction Générale des Impôts et à l’Agence Nationale des Domaines et du Foncier. Actuellement, il siège en tant que député du Parlement béninois, où il représente également son pays au sein du Parlement de la CEDEAO.
Un Statiticien Pragmatique et Méthodique Le caractère pragmatique et méthodique de Ouassagari Kamel a brillé de mille feux lors de la discussion sur la gestion du CNHU (Centre National Hospitalier et Universitaire), le plus grand centre hospitalier du Bénin, au Parlement. Après une étude approfondie de la situation, il a présenté une proposition de réforme totale et complète. « Le CNHU est dans la détresse, » a-t-il déclaré avec gravité. « Le personnel souffre le martyre, les malades et leurs proches ne savent plus à quel saint se vouer, tandis que seule la direction de l’hôpital semble être satisfaite. » Ouassagari n’a pas hésité à dénoncer les dysfonctionnements flagrants, citant en exemple la mauvaise qualité de la nourriture servie, notamment du poisson au goût douteux, tout en exhortant le prestataire à « penser moins à sa marge bénéficiaire, mais plutôt au bien-être et à la santé des malades et du personnel exposé. »
Ouassagari Kamel a demandé au gouvernement d’impliquer toutes les parties prenantes dans les réformes du CNHU et de veiller à une réduction des coûts des prestations. Il a insisté sur la nécessité de mieux équiper tous les plateaux techniques, de réduire le coût des analyses, et de s’assurer du paiement des allocations familiales non versées aux agents malgré les prélèvements effectués. Il a également souligné l’urgence de régler les primes de rendement non payées depuis cinq ans et de lancer une enquête de moralité des agents du CNHU. Enfin, il a appelé à des investissements alignés avec les besoins réels, afin de redonner à cet établissement son rôle central dans le système de santé béninois.
La Voix de l’Opposition Résolue Incarner la rupture avec le régime actuel du Bénin, qui semble sourd à la souffrance du peuple, est devenue le credo d’ Ouassagari Kamel. Lors d’une sortie politique à Oussa Pehounco, il a lancé un message fort à la mouvance présidentielle, déclarant avec fermeté que « le Bénin est un et indivisible ». Il a critiqué le slogan « après nous c’est nous », en rappelant qu’il n’avait pas fonctionné en 2016 et ne fonctionnera pas en 2026. Ses paroles, pleines de conviction, ont résonné avec force : « Allez leur dire que la récréation est terminée, que la peur a changé de camp, et que la marche vers la victoire en 2026 a débuté à Pehounco et ne s’arrêtera pas. »
Un Combat Contre un Code Électoral Contesté Alors que le régime en place fait réexaminer le code électoral, l’honorable Kamel Ouassagari n’a pas hésité à dénoncer un code « crisogène » et « exclusif », avertissant qu’il pourrait conduire à des troubles en 2026. Pour lui, « il n’y aura pas de troisième mandat » et « le Président Patrice Talon devra passer le pouvoir le 17 mai 2026 ». Son combat contre les montants exorbitants exigés pour présenter un candidat à l’élection présidentielle montre sa détermination à lutter contre l’injustice et à défendre les valeurs démocratiques.
La Marche Vers 2026 : Un Leadership Prometteur Alors que les observateurs politiques africains suivent de près l’évolution de la scène politique béninoise, Ouassagari Kamel s’impose comme une figure montante de l’opposition, capable de fédérer autour de lui un mouvement pour le changement. Sa vision claire, sa détermination inébranlable et son parcours exemplaire font de lui un leader dont le nom résonnera sans doute au-delà des frontières du Bénin dans les années à venir