Candidate à l’adhésion à l’UE, l’Ukraine accueille un sommet avec des représentants européens, « symbole fort » selon la Commission du soutien des vingt-sept « face à l’agression injustifiée » de la Russie, qui a récemment regagné du terrain à l’Est.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est arrivée jeudi à Kiev, accompagnée du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell et d’une quinzaine de commissaires européens.
Le président du Conseil européen Charles Michel est également attendu, pour des discussions qui aborderont notamment les démarches en vue d’une adhésion de l’Ukraine à l’UE, un processus ardu que Kiev entend accélérer.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que son pays méritait de commencer dès « cette année » les pourparlers concernant l’entrée dans l’Union européenne, à laquelle le pays candidate officiellement depuis juin 2022.
« Chaque pas en direction d’une plus grande intégration de l’Ukraine à l’UE est une source d’inspiration pour notre peuple », a-t-il plaidé, estimant que la pression internationale sur la Russie devrait encore croître.
A Kiev, Ursula von der Leyen a assuré travailler à de nouvelles sanctions contre la Russie pour le 24 février, date du premier anniversaire de l’invasion. Elle n’a pas donné le détail de ses intentions pour ce dixième paquet, mais a assuré que le pays devrait « payer pour les destructions qu’il a causées ».
Elle a estimé que les mesures punitives prises depuis un an ont déjà fait reculer l’économie russe d’« une génération », notant que le plafonnement du prix du pétrole russe exporté à 60 dollars le baril coûtait à Moscou 160 millions d’euros par jour