Visé par une enquête pour viol, le 27 février dernier, Achraf Hakimi a été mis en examen ce vendredi 3 mars a indiqué le parquet de Nanterre contacté par l’AFP.
« Ma cliente maintient toutes ses déclarations »
Une femme, également âgée de 24 ans, l’accuse de l’avoir violée samedi dernier chez lui à Boulogne-Billancourt, en banlieue ouest de Paris.
Son contrôle judiciaire lui interdit d’entrer en contact avec la jeune femme, a précisé le parquet. Il est toutefois autorisé à quitter le territoire français.
l’enquête préliminaire ouverte lundi passé au tribunal de Nanterre est désormais confiée à un juge d’instruction.
Contactée par l’AFP, l’avocate du joueur, Me Fanny Colin, n’était pas joignable dans l’immédiat. Mardi, elle avait assuré au Parisien que les accusations étaient « fausses » et que M. Hakimi, « serein », se tenait « à la disposition de la justice ».
De son côté, la jeune femme a été entendue mercredi par les enquêteurs, ont indiqué des sources proches du dossier.
« On prend acte de la mise en examen », a réagi auprès de l’AFP l’avocate de la victime, Me Rachel Flore Pardo. « Ma cliente maintient toutes ses déclarations. Elle a fait le choix de s’exprimer exclusivement à la justice et ne souhaite pas médiatiser l’affaire, notamment pour préserver sa sécurité », a-t-elle poursuivi.
La jeune femme s’était d’abord rendue dimanche dans un commissariat du Val-de-Marne, où elle a déclaré avoir été violée, sans porter plainte.
Selon une source policière, elle a alors raconté avoir fait connaissance avec Achraf Hakimi en janvier sur le réseau social Instagram et s’être rendue samedi chez lui dans un VTC commandé par le joueur.
Sur place, elle rapporte qu’Achraf Hakimi l’a embrassée et commis des attouchements sans son consentement, avant de la violer, a ajouté la source policière. Parvenant à le repousser, elle a dit qu’une amie, contactée par SMS, était venue la récupérer.