Pour la première fois en vingt ans, le Japon rouvre ses portes au bœuf transformé canadien.
Cette réalisation marque le début d’une nouvelle ère pour le Canada et son deuxième plus grand marché de bœuf et de produits du bœuf. Elle élargit l’accès au marché pour les exportateurs canadiens, tout en profitant aux consommateurs japonais qui auront un meilleur accès aux produits de bœuf de qualité du Canada.
Cette mesure supprime aussi les dernières restrictions sur le bœuf canadien que le Japon avait imposées en 2003, après la découverte d’un cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) en Alberta.
Dans le cadre de la nouvelle Stratégie pour l’Indopacifique , le gouvernement du Canada s’est engagé à saisir les possibilités économiques pour le Canada en en renforçant ses partenariat régionaux donc dont le Japon. L’Agence canadienne d’inspection des aliments, avec le soutien d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, a travaillé sans relâche au cours des dernières années pour faire valoir les normes élevées de production et d’assurance de la qualité du bœuf canadien pour rétablir l’accès complet aux marchés clés, tels que le Japon.
Le Japon est un marché important pour le Canada et le reste du monde. En 2022, le marché japonais du bœuf et des produits du bœuf canadiens était évalué à 518 millions de dollars, en grande partie grâce à l’accès préférentiel du Canada dans le cadre de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste.
Cet accès élargi au marché fait suite à un autre assouplissement des restrictions 2019 , lorsque le Japon a approuvé les importations de bœuf canadien provenant de bovins âgés de plus de 30 mois.
« Le gouvernement sera toujours solidaire de nos éleveurs et transformateurs qui exportent dans le monde entier des aliments de grande qualité produits de façon durable. Il s’agit d’une étape significative dans notre relation commerciale avec le Japon, un partenaire de confiance dans l’Indo-Pacifique. »
– L’honorable Marie-Claude-Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire
« Les éleveurs de bétail sont reconnaissants de l’élimination d’obstacles commerciaux pour le bœuf transformé au Japon, notre deuxième plus grand marché d’exportation pour le bœuf. Notre industrie continuera d’appuyer la sécurité alimentaire mondiale en offrant un des produits les plus durables et de la plus haute qualité du monde. Nous sommes impatients de travailler avec le gouvernement du Canada pour continuer d’éliminer les obstacles commerciaux qui restent et améliorer notre capacité commerciale dans la région de l’indopacifique. »
Nathan Pinney, président, Association canadienne des bovins
« Le Conseil des viandes du Canada est très content de voir élargir l’accès de notre bœuf aux marchés japonais. Pour nos membres, ce marché est critique pour leurs produits, surtout les produits de bœufs transformés et les galettes de bœuf. Cette entente s’ajoute aux succès récents de notre industrie au Japon depuis la signature du PTPGP. Nous tenons à remercier les ministres Bibeau et Ng, ainsi que l’ACIA de leur travail acharné pour ouvrir ces débouchés, »
Christopher White, PDG, Conseil des viandes du Canada
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Les faits en bref
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- Le Japon est le troisième plus grand marché agricole et agroalimentaire du Canada.
- Dans le cadre de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste, les droits de douane de 38,5 % imposés par le Japon sur les importations de bœuf (dont les galettes de bœuf haché) passeront à 23,35 % d’ici le 1er avril 2023 et à 9 % d’ici 2033. Les droits de douane sur d’autres produits de bœuf transformés seront réduits encore davantage et, dans certains cas, complètement éliminés. Ce changement donne aux exportateurs canadiens un avantage marqué sur le plan des droits de douane par rapport à leurs principaux concurrents.
- Selon Statistique Canada, la valeur totale des exportations de bœuf canadien vers tous les pays en 2022 s’élevait à plus de 4,6 milliards de dollars