Depuis le 26 juillet, lorsque l’armée nigérienne dirigée par le général Abdourahmane Tchiani a renversé le président Mohamed Bazoum, la priorité de la Cédéao est de rétablir l’ordre constitutionnel au Niger et de veiller à ce que le chef de l’État élu en 2021 ne soit pas en danger. Ainsi, après l’ultimatum, des mesures concrètes ont été prises par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Lors du sommet qui s’est tenu à Abuja (Nigeria), la Cédéao a ordonné le déploiement de la « force en attente » de l’organisation régionale pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger après le coup d’État du 26 juillet. Ces résolutions ont été annoncées à la fin du sommet par les dirigeants de la Cédéao.
Cette décision démontre l’engagement ferme de la Cédéao à soutenir la démocratie et à protéger les gouvernements élus démocratiquement dans la région. La Cédéao a déjà pris des mesures similaires dans d’autres pays, comme le Mali, où elle a imposé des sanctions économiques après le coup d’État de 2020.
Le déploiement de la « force en attente » de la Cédéao vise à restaurer l’ordre constitutionnel au Niger et à garantir la sécurité du président élu. La Cédéao est déterminée à ne pas permettre que les dirigeants du coup d’État échappent à leurs responsabilités et à leurs obligations envers la démocratie.
La situation au Niger reste préoccupante, avec des défis sécuritaires et économiques importants. Les groupes terroristes actifs dans la région du Sahel continuent de représenter une menace pour la stabilité du pays, tandis que l’économie nigérienne est confrontée à des difficultés, notamment en raison de sa dépendance à l’exportation du pétrole et du secteur agricole.
Dans ce contexte, il est crucial que l’ordre constitutionnel soit rétabli et que le pays puisse poursuivre son développement dans la stabilité. La Cédéao, en ordonnant le déploiement de sa « force en attente », envoie un message fort aux putschistes et montre sa détermination à soutenir le Niger dans cette période critique.
Il reste à voir comment la situation évoluera au Niger et comment la « force en attente » de la Cédéao sera déployée. La Cédéao continuera de suivre de près la situation et de prendre les mesures nécessaires pour rétablir l’ordre constitutionnel et soutenir la démocratie dans la région.