Le chef de la diplomatie hongroise, Péter Szijjarto, a déclaré que son pays n’est pas prêt à contribuer à un éventuel fonds d’aide à l’Ukraine de 100 milliards d’euros.
Plusieurs autres pays de l’Otan s’opposent également à cette idée.
Szijjarto a déclaré que si l’Otan approuvait un tel fonds, cela se traduirait par des dépenses supplémentaires de 10 milliards d’euros pour le budget hongrois.
« Je voudrais répéter encore une fois que l’argent des contribuables hongrois n’est pas convenable pour mettre en œuvre cette décision portant une menace de guerre », a-t-il déclaré à la presse.
Le fonds d’aide à l’Ukraine a été proposé par le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, comme un moyen de fournir à l’Ukraine un soutien financier à long terme pour sa défense.
Stoltenberg a déclaré que le fonds serait utilisé pour acheter des armes et des équipements militaires, ainsi que pour financer la formation et l’entraînement des forces ukrainiennes.
L’idée d’un fonds d’aide à l’Ukraine a reçu le soutien de plusieurs pays membres de l’Otan, notamment les États-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Cependant, la proposition a également rencontré une opposition de la part de certains pays, dont la Hongrie, la Turquie et la Bulgarie.
Ces pays ont exprimé des inquiétudes quant au coût du fonds et à son impact sur leurs propres budgets.
Ils ont également exprimé des réserves quant à l’idée de fournir à l’Ukraine un soutien financier à long terme, car cela pourrait prolonger le conflit avec la Russie.
La décision de créer ou non un fonds d’aide à l’Ukraine sera prise par les pays membres de l’Otan lors d’un sommet qui se tiendra à Madrid en juin prochain.
En attendant, il est probable que le débat sur cette proposition continuera de se faire sentir au sein de l’Alliance