
NATIONS UNIES – 24 septembre 2025.
Le président américain Donald Trump a affirmé avoir été victime d’un « triple sabotage » lors de sa participation à la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies. L’incident, qu’il a qualifié de « conspiration », a marqué sa présence à New York, où il a également livré un discours virulent contre l’institution onusienne et certains alliés européens.
Trois incidents qualifiés de sabotage
Sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a dénoncé une série d’événements qu’il estime « orchestrés » pour nuire à son image :
- L’escalator bloqué : L’escalator transportant Trump et son entourage s’est brusquement arrêté, un incident que l’ex-président a immédiatement décrit comme un sabotage. Selon le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, l’arrêt aurait été déclenché par inadvertance par un vidéographe de la délégation américaine ayant activé le mécanisme d’urgence.
- Le téléprompteur éteint : Durant son discours devant l’Assemblée générale, Trump a vu son téléprompteur « s’éteindre subitement ». Une panne qu’il considère comme suspecte. Toutefois, un fonctionnaire onusien, sous anonymat, a précisé que la Maison-Blanche était elle-même responsable de l’opération technique du téléprompteur.
- La coupure de son : Enfin, Trump a affirmé que le système sonore de la salle avait cessé de fonctionner, forçant les délégués à dépendre uniquement des interprètes. « Même Melania n’entendait rien », a-t-il assuré.
« Ce n’était pas une coïncidence, c’était un triple sabotage », a lancé Trump, exigeant que l’ONU conserve les enregistrements de sécurité et annonçant l’implication prochaine du Secret Service.
Contexte et arrière-plan
Ces incidents surviennent alors que Donald Trump, de retour sur la scène internationale, a livré un discours particulièrement offensif. Il a accusé l’ONU d’avoir « gaspillé son potentiel » et a sévèrement critiqué les pays européens pour leur gestion de la guerre en Ukraine et leur politique migratoire, déclarant que leurs nations « allaient droit en enfer ».
Parallèlement, les couacs techniques mis en avant par Trump s’inscrivent dans un contexte plus large de difficultés logistiques à l’ONU. Depuis plusieurs mois, l’organisation est contrainte de réduire certaines dépenses en raison d’une « crise de liquidité », notamment causée par des retards de financement… des États-Unis eux-mêmes, principal bailleur de fonds de l’institution.
Les réactions
Si Trump insiste sur la thèse du sabotage, certains observateurs soulignent que de tels incidents ne sont pas rares dans les bâtiments onusiens. Escaliers mécaniques, ascenseurs et équipements audiovisuels connaissent régulièrement des dysfonctionnements.
L’opinion publique reste divisée : ses partisans y voient une preuve supplémentaire que leur leader est pris pour cible, tandis que ses détracteurs évoquent une stratégie de victimisation savamment orchestrée à des fins politiques.