Newyork LI : Mercredi,12 juillet 2023Dans un rapport alarmant publié mercredi, l’Organisation des Nations Unies (ONU) met en évidence une hausse significative du nombre de personnes confrontées à la faim dans le monde. Selon les informations dévoilées, entre 691 et 783 millions de personnes ont été touchées par ce fléau l’année dernière. Ce chiffre représente une augmentation de 122 millions de personnes par rapport à l’année 2019. Parmi les facteurs contribuant à cette crise, la pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine sont pointées du doigt. L’Afrique est la région la plus durement touchée, avec un Africain sur cinq souffrant de la famine, d’après les données de l’ONU.La pandémie de COVID-19 a exacerbé la situation de la sécurité alimentaire dans le monde entier. Les mesures de confinement et les perturbations économiques ont entraîné la perte d’emplois, la diminution des revenus et une augmentation des prix des denrées alimentaires. Les plus vulnérables ont été les premiers à en souffrir, notamment les populations déjà touchées par la pauvreté et les conflits.La guerre en Ukraine a également joué un rôle majeur dans l’aggravation de la crise alimentaire mondiale. Les affrontements armés ont déplacé des millions de personnes, perturbant les activités agricoles et provoquant des pénuries alimentaires dans la région. L’accès limité aux ressources de base a conduit à une augmentation de la malnutrition et de la famine, en particulier parmi les enfants et les femmes enceintes.Toutefois, c’est en Afrique que la situation est la plus préoccupante. Le continent fait face à une combinaison de défis structurels, tels que le changement climatique, la pauvreté persistante, les conflits et la faiblesse des infrastructures agricoles. Selon l’ONU, un Africain sur cinq souffre actuellement de la famine, soulignant l’urgence d’agir pour éviter une catastrophe humanitaire.Pour répondre à cette crise croissante, l’ONU appelle à une action collective et à une mobilisation internationale. Il est essentiel de renforcer les systèmes alimentaires durables, d’investir dans l’agriculture locale, de promouvoir l’accès aux ressources et aux technologies agricoles, ainsi que de soutenir les communautés les plus touchées.La sécurité alimentaire est un droit humain fondamental, et il est du devoir de la communauté internationale de garantir que personne ne souffre de la faim. Alors que nous continuons à lutter contre la pandémie de COVID-19 et à résoudre les conflits mondiaux, il est impératif de ne pas négliger la sécurité alimentaire et de prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la faim et à la malnutrition dans le monde.