
Niamey, Niger – Le ministère de l’Intérieur du gouvernement de transition formé par les rebelles au Niger a émis une ordonnance de suspension temporaire des activités des organisations internationales, des ONG nationales et internationales, ainsi que des agences affiliées à l’ONU, dans les « zones d’opérations militaires ». Cette décision a été relayée par l’Agence France-Presse (AFP).
Dans un communiqué officiel, le ministère de l’Intérieur a justifié cette mesure en invoquant la situation sécuritaire préoccupante dans le pays et le niveau de préparation des forces armées nigériennes. Le ministère a précisé que toutes les activités et tous les mouvements de ces organisations dans les zones d’opérations sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.
L’annonce ne spécifie pas quelles régions spécifiques du Niger sont concernées par cette suspension, mais elle souligne clairement l’inquiétude des autorités vis-à-vis de la sécurité dans certaines parties du pays.
La création d’un gouvernement de transition dirigé par les rebelles a suivi la destitution du président élu précédent, Mohamed Bazoum, en février 2023. Depuis lors, le Niger a connu une période d’instabilité politique et sécuritaire, avec des affrontements entre les forces rebelles et les forces armées nigériennes.
Cette suspension temporaire des activités des organisations internationales et des ONG pourrait avoir un impact significatif sur l’aide humanitaire, les projets de développement et les opérations de secours dans certaines parties du Niger, en particulier si elle se prolonge. Les organisations internationales ont généralement joué un rôle crucial dans la fourniture d’aide aux populations vulnérables et dans le soutien aux efforts de développement.
L’annonce du ministère de l’Intérieur intervient alors que le Niger continue de faire face à des défis complexes sur le plan de la sécurité et de la stabilité, et soulève des préoccupations quant à l’accès humanitaire dans les zones touchées par les conflits. Les prochains développements dans cette situation seront suivis de près par la communauté internationale et les organisations humanitaires