Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré mardi son intention de briguer un deuxième mandat présidentiel en 2024.
Ramaphosa a déclaré avoir suivi les procédures internes du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), pour se présenter à la candidature.
Le chef de l’ANC est généralement le candidat du parti à la présidentielle et, depuis l’avènement de la démocratie en Afrique du Sud en 1994, l’ANC a remporté toutes les élections.
Ramaphosa a déclaré avoir rempli les documents nécessaires et avoir subi un entretien avec un panel de dix personnes.
Les élections générales en Afrique du Sud sont prévues pour 2024.
### Un bilan mitigé
Le premier mandat de Ramaphosa a été marqué par des défis importants, notamment la pandémie de COVID-19, la corruption et la persistance des inégalités économiques.
Ses partisans soulignent ses efforts pour lutter contre la corruption et relancer l’économie.
Ses détracteurs critiquent son manque de progrès sur des questions clés telles que la pauvreté et le chômage.
### La course à la présidentielle
Ramaphosa n’est pas encore certain d’être le candidat de l’ANC à la présidentielle. Il devra faire face à d’autres candidats au sein du parti.
L’ancien président Jacob Zuma a déclaré son soutien à Zweli Mkhize, l’ancien ministre de la Santé, pour succéder à Ramaphosa.
D’autres candidats potentiels incluent Nkosazana Dlamini-Zuma, l’ancienne ministre des Affaires étrangères, et Lindiwe Sisulu, la ministre du Tourisme.
### Enjeux de l’élection
Les élections de 2024 seront un test important pour l’ANC, qui est au pouvoir depuis 1994.
Le parti est confronté à une contestation croissante de la part de l’opposition, qui accuse l’ANC de corruption et d’incompétence.
L’issue de l’élection aura un impact important sur l’avenir de l’Afrique du Sud