
Une nouvelle administration pour plus de transparence
Le nouveau président du Libéria, Joseph Boakai, a ordonné un audit de trois institutions gouvernementales clés, dont la banque centrale, dans le cadre de son engagement à lutter contre la corruption. Cette décision intervient suite à sa victoire électorale face à son prédécesseur George Weah, axée sur la lutte contre la corruption et l’amélioration des conditions de vie dans le pays.
Audit des institutions centrales
Selon un communiqué de la présidence diffusé jeudi, Boakai a chargé la Commission Générale d’Audit du Libéria de mener un audit de la banque centrale, de l’agence de sécurité nationale et du service de protection rapprochée. L’inspection couvrira la période de 2018 à 2023 et les résultats devront être communiqués dans un délai de trois mois.
Vers une transparence accrue
Ce processus marque « le début d’un audit global des ministères et agences gouvernementales », s’inscrivant dans l’engagement de Boakai à combattre la corruption et à garantir la transparence. La banque centrale n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Lutte contre la corruption continue
Il est important de rappeler qu’ en août 2022, l’ancien président Weah avait suspendu trois responsables gouvernementaux sanctionnés par les États-Unis pour leur implication continue dans la corruption publique. La nouvelle administration de Boakai poursuit donc dans cette voie avec une volonté affichée de renforcer la transparence et la lutte contre la corruption au Libéria.
Encadré:
- Joseph Boakai: Président du Libéria depuis novembre 2023.
- Commission Générale d’Audit du Libéria: Organisme indépendant chargé de contrôler les finances publiques.
- Banque centrale du Libéria: Institution responsable de la politique monétaire et du système bancaire du pays.
- Agence de sécurité nationale: Organisme responsable de la sécurité intérieure du Libéria.
- Service de protection rapprochée: Unité chargée de la sécurité du président et d’autres hauts responsables.
Sources: