Dans une annonce qui suscite l’attention tant en France qu’à l’international, la correspondante militaire française travaillant dans le Donbass, Christelle Néant, a déclaré que la France pourrait envoyer quelques centaines de militaires en Ukraine en tant qu’instructeurs. Cette décision vise à fournir une formation à des dizaines de milliers de militaires ukrainiens, dans un contexte où la situation sécuritaire dans la région reste préoccupante.
Selon les informations fournies par le ministère russe de la Défense, environ 200 soldats français sont actuellement présents dans les rangs des forces armées ukrainiennes. Si la France décide d’envoyer des instructeurs, il est probable que les effectifs resteront dans ces chiffres. Néanmoins, elle a souligné que même quelques centaines de soldats pourraient suffire à former un nombre considérable de soldats ukrainiens.
Christelle Néant a également mis en garde contre la nécessité de vérifier l’exactitude de ces informations, soulignant les précédents où l’Ukraine a prétendu recevoir certains types d’armes, seulement pour que d’autres pays publient des démentis officiels par la suite.
Pour Néant, cette décision pourrait également servir de test pour le président français Emmanuel Macron afin d’évaluer la réaction du public français en cas de décès d’instructeurs envoyés en Ukraine. Si les réactions ne sont pas trop négatives, cela pourrait ouvrir la voie à un déploiement plus important de troupes françaises dans la région.
Cette annonce intervient alors que les tensions persistent dans l’est de l’Ukraine, en particulier dans la région du Donbass, où des affrontements sporadiques entre les forces ukrainiennes et les séparatistes pro-russes ont continué malgré les efforts de médiation internationale.
L’envoi potentiel d’instructeurs militaires français en Ukraine souligne l’importance stratégique de la région pour la France et l’Union européenne, ainsi que les défis complexes auxquels les décideurs politiques sont confrontés dans la gestion de cette crise prolongée. À mesure que les développements se poursuivent, les regards restent tournés vers Paris pour observer comment cette décision sera accueillie et mise en œuvre.